Qu’est-ce qu’être dans l’œil du cyclone ?
Ne vous est-il jamais arrivé de vous trouver bloqué ?
Incapable de prendre une décision ?
De vous sentir malmené à l’intérieur de vous ?
Vous avez beau vous répéter que ça va passer, que le moral va revenir, que c’est temporaire, etc. C’est difficile à vivre et vous avez envie de réagir.
Cette période d’inconfort ne durera pas éternellement. Rassurez-vous.
Comme on dit « après la pluie le beau temps ».
Pourquoi ?
Parce que tout est cyclique. Tout est mouvement. C’est la manifestation du 5ème principe du Kybalion qui régit les règles de l’Univers : la loi du rythme :
« Tout s’écoule au dedans et au dehors ; toute chose a sa durée ; tout évolue puis dégénère ; le balancement du pendule se manifeste dans tout ; la mesure de son oscillation à droite est semblable à la mesure de son oscillation à gauche ; le rythme est constant ».
Le Kybalion
Très souvent nous nous laissons emporter par nos émotions.
Les événements nous entraînent et nous leur donnons notre pouvoir.
Revenir en son centre c’est regarder ce qu’il se passe autour de nous : être témoin, observer et accepter.
C’est également le laisser-être. C’est-à-dire être le roseau qui se courbe, qui ne résiste pas mais au contraire qui danse avec le vent.
Alors laissez cette énergie se déchaîner. La tempête s’essoufflera, le calme reviendra car telle est la loi du rythme.
Il en est ainsi. Tout bouge.
Alors à nous de prendre conscience que lorsque nous sommes malmenés, ce n’est que passager.
L’idéal est d’être au centre de la tempête, dans l’œil du cyclone et de ne plus se laisser emporter par le tourbillon de nos émotions. De regarder les événements différemment et attendre que cela passe.
Dans ces périodes de grand inconfort il n’est pas recommandé de prendre des décisions importantes comme par exemple signer un contrat.
Alors comment faire face à ce tsunami émotionnel qui nous bouscule ?
Poser des questions ouvertes telles que proposées par la méthode d’Access Consciousness TM va permettre de changer l’énergie de la situation dans laquelle nous nous trouvons :
Qu’est-ce qui me permettrait d’avoir plus d’aisance dans ce que je vis ?
Quoi d’autre est possible ?
Quel est le cadeau derrière cet inconfort ?
Qu’est-ce qui est juste et correct ici ?
Qu’est-ce que je ne reconnais pas ?
Contre quoi est-ce que je résiste que si je ne résistais pas pourrait créer plus d’aisance maintenant dans ma vie ?
Facile à dire et laborieux à mettre en pratique.
Quand il m’arrive ces périodes intenses de remue-ménage, je reconnais dans l’instant que je manque de distance par rapport à ce que je vis. J’ai la sensation qu’il n’y a plus personne aux commandes. Mon mental est hors circuit, et je n’arrive plus à utiliser mes outils. Alors pendant que je suis dans cette tempête intérieure en conscience, je reviens à mes questions fondamentales :
Qu’est-ce que je ressens ?
Quelle est mon émotion ici ?
Et derrière cette émotion, quel est mon besoin qui n’est pas satisfait ?
Identifier en conscience ce qui se passe en nous, nous permet de ne pas être dans la réaction et mettre en route nos automatismes et mécanismes de défense.
Par ailleurs, nous pourrions être aussi dans l’accusation par rapport à un tiers si l’attitude de celui-ci nous avait fait réagir et avait été un déclencheur de quelque chose en nous.
Il est important également de revenir à notre corps et de lui poser les questions :
Mon corps, de quoi as-tu besoin ?
Mon corps, peux-tu faire pour que ce soit moins intense ?
Mon corps, peux-tu me donner plus d’aisance ?
Mon corps, qu’est-ce que tu essayes de me dire ?
Des pratiques corporelles peuvent permettre de garder les pieds sur terre et de s’ancrer.
Prendre soin de soi, se ménager des pauses, se mettre dans une bulle de douceur peuvent aider à traverser cette tempête intérieure.
Et puis à un moment, sans s’y attendre, le tsunami émotionnel s’essouffle.
Pour ma part, sur un morceau de musique entendu, mon corps se met à bouger, à vibrer. Envie de danser. Joie et sensualité retrouvées. Puis tout est clair en moi. Limpide. Le calme après la tempête. Je peux à nouveau poser des questions sur mes projets et créer ma vie.
Dans cette phase de fragilité, paralysée, emportée j’essaye de ne pas lutter.
Mais mon inconscient résiste.
J’ai appris à identifier mes émotions.
Alors assise sur ma barque cette dernière avance. Ça tangue. Elle est chahutée mais ne chavire pas. Elle suit son cours et m’amène finalement sur l’autre rive. Je pose délicatement un pied à terre. A l’affût d’une vague océanique qui pourrait débouler et m’emporter encore…
La terre ferme. Le calme. Je respire. Sensations nouvelles. Le beau temps est revenu.
Il y a des hauts.
Il y a des bas.
Tout est cycle.
Tout est mouvement.
Ainsi est la vie.
Et vous, comment vivez-vous ces périodes d’intensité émotionnelle ?
Je vous invite à regarder votre mode de fonctionnement et à repenser à la loi du rythme qui est partout.
6 Commentaires
Martin
Tellement vrai tout cela Cathy, nous n’en n’avons pas conscience car nous sommes happés par nos émotions et nos jugements, pris dans le tourbillon du quotidien.
Merci de nous rappeler que nous avons un corps et que l’on n’a pas à lui faire subir tout cela. Qu Il est notre allié pour toutes les épreuves qui traversent notre vie.
Merci Cathy d’être là pour nous 💝
Cathy BRUN
Merci à toi Caroline de me lire :). Je suis ravie de pouvoir être une contribution. Bon cheminement sur le chemin vers soi.
Bonetto
Bonjour Cathy.
Tu t’exprimes très bien sur tes ressentis tes émotions avec de belles métaphores. Je vois que tu avances bien dans ta nouvelle viie. Félicitations !!!! Je t’embrasse. Amicalement. Eglantine
Cathy BRUN
Merci Eglantine pour ce message. Les émotions de la vie, c’est notre théâtre à nous :). Je t’embrasse. Cathy
Isabelle
Bonsoir Cathy,
Merci pour cet article qui arrive à point nommé avec ce que je vis actuellement au travail.
Merci pour tous tes articles inspirants.
A bientôt.
Cathy BRUN
Chère Isabelle, je suis ravie que cet article arrive parfaitement au moment où tu en as besoin. Puisse t-il t’inspirer et être un soutien pour ce que tu traverses. Et rappelle toi, il y a des bas… et des Hauts 🙂 aussi.