Je n’ai pas le temps ! N’avez-vous jamais entendu cette phrase ?
Ou peut-être elle fait partie de votre vocabulaire ?
Avoir le temps ! Est-ce que le temps se « possède » ?
On dit également dans le langage courant « prendre » le temps (ou son temps).
Est-ce que le temps est quelque chose de concret ? Est-il réel ? Palpable ? Peut-on le toucher ? Le sentir ?
Existe-t-il plusieurs temps (autre que dans la conjugaison 😊) ?
Est-il le même pour tous ?
A-t-il la même signification pour chacun de nous ?

Que de questions ! Que de questions !

Ah le temps… C’est un vaste sujet ! Un sujet illimité pourrait-on dire.

Comme on dit, il coure, il coure le temps ou plutôt il file…

Dans le film de science-fiction « TIME OUT » d’Andrew NICCOL (2011) dont l’histoire se passe dans un ghetto en 2069, le temps est devenu la nouvelle valeur d’unité monétaire mondiale, payant factures, péages, denrées alimentaires ou biens de consommation depuis que l’être humain a été génétiquement modifié afin de ne plus vieillir après l’âge de 25 ans (…). Source Wikipédia.

L’héroïne de « Alice de l’autre côté du miroir » (film de Lewis CARROLL) rencontre LE TEMPS qui est une personne et lui vole la chronosphère, instrument lui permettant de voyager dans le temps. Le miroir sert de passage pour entrer dans un autre monde. Ce n’est pas le reflet de notre réalité ou un univers illusoire ; il s’agit d’un monde autonome avec une logique différente.

Que dire de la fameuse série- science-fiction « DARK » (actuellement sur Netflix) créée par Baran bo Odar et Jantje Friese qui met en scène une enquête policière dans un monde étrange nous entrainant dans les paradoxes, symbolismes, trous de ver, boucles temporelles et répétitions d’évènement qui seraient interconnectés entre eux…

Nombreux sont les films qui abordent le sujet du voyage dans le temps : retourner dans le passé, se projeter dans le futur, revivre indéfiniment une même journée, explorer des dimensions et univers parallèles en passant par des portes du temps…

Mais qu’est-ce que le temps ? Décrire le temps n’est pas une mince affaire.

En consultant le dictionnaire Larousse, je suis surprise de toutes les définitions possibles pour ce mot qui est d’une richesse incroyable intervenant dans de multiples domaines : la chorégraphie, la linguistique, le mécanique, la physique, la musique et le sport, l’astrologie, la chronologie, la cybernétique, le droit pénal, la grammaire, l’horlogerie, la météorologie, la presse, la sociologie…

Le temps est à la fois une notion fondamentale, un mouvement interrompu, une durée quantifiable, un espace, une durée mesurable, ou une durée dans laquelle se succèdent des évènements. Il peut être également un moment, un repère, une limite spatio-temporelle.

Avant le temps, dans le temps, de tout temps, de temps en temps, en son temps…

On peut le perdre, le voir passer, se l’offrir.

Il peut être un contenant (temps plein ou partiel).

Il peut être littéraire ou familier.

Il est relatif ou absolu.

Selon l’endroit où l’on se positionne, le temps n’est pas le même.

Il est limité pour le temps biologique : une minute fait toujours 60 secondes sur la terre, quel que soit l’endroit où l’on se trouve. Cependant le temps psychologique est différent pour chacun de nous et une heure peut nous paraître une éternité ou bien au contraire l’équivalent d’un court instant. Alors que sur le plan de la conscience, le temps s’arrête.

Ainsi le temps peut être élastique.

En changeant d’état de conscience, nous pouvons voyager à travers tous les temps simultanément ou pas et ainsi avoir la sensation d’élargir les lignes du temps. Je pourrais dire que c’est une sorte de dilatation du temps avec des ouvertures temporelles, même si ce vocabulaire a un sens différent dans le domaine des sciences.

Dans notre muti-dimentionnalité le temps n’existe pas. Le passé, le présent et le futur cohabitent ensemble dans des réalités différentes. Seul l’instant présent faire disparaître ces différentes temporalités, car le temps EST tout simplement.

C’est la conscience qui permet de voyager à travers tous les temps. La temporalité est suspendue avec la conscience.

Nous pouvons en conscience vivre simultanément des parties de nos personnalités (le petit enfant, l’adolescent, l’adulte) avec des réalités et espaces temps différents tout en gardant les pieds dans notre monde actuel.  

Ainsi, avec la conscience, nous pouvons changer le cours du temps et effectuer des guérisons des parts de nous-mêmes qui ont été blessées.

En changeant notre regard sur notre passé, nous changeons notre présent et donc forcément notre futur potentiel.

Le temps vient nous rappeler également nos limites existentielles et notamment en cette période particulière où la peur de la mort (via un virus qui sévit actuellement sur la planète) est activée fortement. Comme s’il fallait absolument sauver tout le monde. La mort, sujet tabou, fait partie de notre quotidien. Inéluctablement nous avons tous rendez-vous avec elle cependant l’heure de sa rencontre ne nous appartient pas.

Il y a un début, un commencement via la naissance, puis une fin avec la mort, le passage vers autre chose. Le voyage vers l’enfer ou le paradis pour ceux qui y croient, ou pour d’autres, un voyage d’âme qui poursuit son chemin d’évolution.

Le temps est aussi de l’énergie.

Quels temps et énergie met-on nous dans nos relations ?

Autrement dit combien de temps investissons-nous dans nos relations ?

Question à méditer. Cela fera peut-être l’objet d’un futur article.

Rédaction inspirée de l’enseignements de La Voie 2 La Conscience (fondatrice Domoïna RAMIADANA, thérapeute, formatrice, enseignante) et de mon expérience personnelle.
Autres sources : Dictionnaire Larousse, Wikipédia, Alain REMPFER (pour la partie Alice).

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