J’ai eu l’occasion de coorganiser avec la
société ALOREM (Cabinet conseil en ressources humaines) un séminaire en
neurosciences comportementales appliquées dans le domaine du bien-être et de la
santé. Ce fut passionnant et riche d’enseignement.
J’ai pris conscience que notre posture mentale,
notre alimentation et notre hygiène de vie étaient les clés essentielles pour
notre bien-être. Et qu’un dérèglement de cet équilibre pouvait avoir des conséquences
et générer des maladies.
Le corps humain est à lui seul un système et à
l’intérieur de lui d’autres systèmes coexistent (système nerveux, système
respiratoire, système digestif, système cardiovasculaire, système endocrinien,
etc..).
On peut dire ainsi que l’homme est
systémique.
Et à travers cela, l’homme fait partie d’un
autre système plus grand, celui de l’environnement, de la nature et de
l’Univers.
Nous sommes ainsi face à des systèmes imbriqués
les uns avec les autres. C’est la loi d’interdépendance.
Par application du 1er principe de l’Univers, la
pensée est créatrice.
Si nous avons des pensées négatives, nous allons
générer un mal être et des maladies. Et nous savons que les mots non-dits
engendrent des maux et c’est alors la maladie (le mal à dire).
La magie du corps humain !
Je ne suis pas une scientifique, ni une
spécialiste en médecine mais je réalise de plus en plus que le corps humain à
travers ses « différents systèmes » gère tout seul toutes les
fonctions du corps pour faire fonctionner cette « machine humaine ».
Je peux comprendre que beaucoup de scientifiques
se passionnent pour le cerveau.
Il est d’une richesse incroyable et nous n’avons
pas encore tout découvert sur son fonctionnement et le pouvoir du mental.
Le cerveau est l’organe le
plus important du corps humain. Protégé à l’intérieur des os du crâne, il est
le centre de commandement du système nerveux. Il a donc le contrôle de tous les
organes de l’organisme, des fonctions motrices et cognitives et de la production
hormonale. Il est composé de cellules cérébrales, les neurones, qui reçoivent
et transmettent les informations (définition tirée de Santé Médecine Journal
des Femmes – auteur Jean-François Pillou).
A l’intérieur du cerveau, les informations
circulent sous forme d’activité électrique. Et les messages d’un neurone à
l’autre vont se faire au niveau des synapses par le biais d’une molécule
chimique appelée neurotransmetteur.
Les neurotransmetteurs dont les 4 principaux
sont la noradrénaline, dopamine, sérotonine, acétylcholine sont des indicateurs
nous permettant de savoir où l’on en est sur le plan physique et émotionnel.
Les mesurer peuvent nous apprendre énormément de choses sur notre
fonctionnement physique et émotionnel et notre état de santé.
Ils sont des révélateurs
de nos comportements et de nos émotions. Et donc une aide pour une meilleure
connaissance de soi.
Le stress et l’anxiété vont avoir des impacts
sur la vie des cellules de notre corps qui selon les cas vont fabriquer des radicaux
libres. Certaines cellules vont « rouiller », mourir, ou se
multiplier. C’est ce qu’on appelle l’oxydation cellulaire.
Jusqu’à ce séminaire, je n’avais pas compris les
liens entre le comportement, l’alimentation et la santé. J’ai eu des prises de
conscience et depuis j’ai commencé quelques changements dans mes habitudes
quotidiennes.
Les comportements (c’est-à-dire l’hygiène de
vie) ont effectivement un lien avec la santé. Certains aliments ou plats
cuisinés peuvent encrasser mécaniquement les synapses et donc gêner la
production de neurotransmetteurs comme la sérotonine (hormone de la bonne
humeur et de la joie).
Ainsi, l’alimentation agit
sur l’équilibre psycho émotionnel et le biologique (énergie physique du corps).
Modifier nos comportements alimentaires parce
que cela devient un choix et non pas parce que c’est à la mode, que l’on parle
du bio ou tout autre raison, nous permet de faire des liens avec nos actes de
mettre de la conscience dans notre quotidien.
Savez-vous que des bilans systémiques permettent
de faire des diagnostics rapides à l’aide d’un appareil qui va mesurer 180
points dans notre corps via l’envoi d’un courant galvanisé (sans risque
pour le sujet) ? E à partir des informations retransmises, on peut faire
un état des lieux sur le plan physique et émotionnel d’une personne.
Nous avons ainsi des clés nous permettant de
reprendre la responsabilité de notre bien-être et notre propre bonheur.
Les maladies ne sont pas forcément génétiques.
Elles peuvent donc être comportementales, environnementales et fonction de
notre mode de vie (pollution, stress, émotions négatives, hygiène de vie,
alimentation).
Tenir compte des neurosciences nous permet
d’intégrer le principe d’une Santé
Responsable de soi (et du Soi),
de l’autre (le collectif), du futur et de la planète.
Parce qu’en prenant soin de nous, nous ne tombons pas malades, et donc pas de médicaments, pas d’hospitalisation, pas de prise en charge par la Sécurité Sociale (et derrière le contribuable).
Nous devenons acteurs de notre bien-être et cela a des impacts sur notre entourage. Les pensées positives émettent des vibrations de hautes fréquences qui contribuent au bien-être de la planète.
Dans cet article, je n’aborderai pas le sujet sur l’importance d’avoir une posture mentale « positive », ni sur le fait que l’homme possède en plus de son corps physique, des corps subtils. Cela pourra faire l’objet d’un prochain article.
Je terminerai avec cette citation que je trouve très adaptée et qui introduit sur la suite à venir.
« Un corps sain est la bonne demeure de l’âme ; un corps malade en est la prison ».
Francis Bacon : The advancement of learning (1605).
3 Commentaires
Delphine
Bonjour Cathy, votre article résume parfaitement bien le constat et les apprentissages que je peux faire sur notre cerveau et notre faculté à le contrôler en adoptant des comportements différents, en ayant conscience de l’impact direct que notre façon de penser et d’appréhender différentes situations de nos existences est primordial pour notre santé mentale et physique.
J’ai vécu une expérience concrète suite à des soucis relativement importants (myélite transverse aiguë et infarctus de la moelle épinière) qui m’ont incité à chercher en moi le remède et la guérison. Aujourd’hui tout n’est pas complétement rétablie physiquement, mais les résultats dépassent les prédictions médicales et les connaissances des spécialistes dans ce domaine. Même si les fonctions motrices ont encore quelques « défauts », la véritable évolution se trouve dans mon cerveau..
Delphine
En utilisant des outils tels que la méditation, l’hypnose, la sophrologie, le yoga, la pensée positive et surtout l’apprentissage du fonctionnement de notre cerveau en essayant de comprendre le cheminement de nos émotions et de nos réactions, force est de constater que le lien « corps-esprit » n’est pas un mythe ou une supercherie. Il est bien réel et j’en suis la preuve. J’en ai fait aujourd’hui mon leit-motiv, une ligne de conduite, et à 45 ans cela me permet de vivre une deuxième vie, plus riche, plus sine et plus sereine, avec en plus une réorientation professionnelle en ce sens que je n’aurais jamais eu le courage d’envisager auparavant. La psychologie et les neurosciences m’apportent une telle richesse que je me sens comme investie d’une mission, celle de, comme vous, initier et informer les gens de l’importance cruciale de penser, agir et vivre différemment pour atteindre le bien être et la réussite sous toutes ses formes.
Bien à vous
Cathy BRUN
Merci beaucoup Delphine pour votre témoignage et votre courage. Souvent, ce sont des événements de notre vie qui nous poussent à changer, à aller vers soi et à comprendre ce qu’il nous arrive pour aller vers un bien-être. Bonne poursuite. Et que votre cas puisse être une inspiration pour beaucoup. Bien à vous. Cathy